Droits et libertés

Dom’Services (63) : droits et libertés de la personne âgée

De par sa structure associative à but non lucratif, Dom’Services est tout particulièrement attaché au respect des valeurs humaines, à leur défense et leur mise en application dans la société au travers de nos pratiques quotidiennes.

Extrait de la Charte établie par la Fondation Nationale de Gérontologie et le Ministère du Travail et des Affaires Sociales, en 1996.

« Reconnaître la dignité de la personne âgée devenue dépendante et préserver ses droits. »

« Choisir sa vie »

Toute personne âgée dépendante garde la liberté de choisir son mode de vie.

La famille et les intervenants doivent respecter le plus possible son désir profond.

« L’environnement, un choix »

Le lieu de vie de la personne âgée dépendante, domicile personnel ou établissement, doit être choisi par elle et adapté à ses besoins.

Son confort moral et physique, sa qualité de vie, doivent être l’objectif constant, quelle que soit la structure d’accueil.

« Le droit de vivre, malgré tout »

Le lieu de vie de la personne âgée dépendante, domicile personnel ou établissement, doit être choisi par elle et adapté à ses besoins.

Son confort moral et physique, sa qualité de vie, doivent être l’objectif constant, quelle que soit la structure d’accueil.

« Famille, amis : un besoin, une nécessite »

Le maintien des relations familiales et des réseaux amicaux est indispensable aux personnes âgées dépendantes.

Le rôle des familles doit être reconnu. Ces familles peuvent (doivent) être soutenues dans leurs tâches notamment sur le plan psychologique.

En cas d’absence, ou de défaillance des proches, c’est au personnel et aux bénévoles de les suppléer. (Dans la mesure du possible compte tenu de leur droit à une vie privée.).

« Gérer son patrimoine et ses revenus »

Toute personne âgée dépendante doit pouvoir garder la maîtrise de son patrimoine et de ses revenus disponibles.

Elle doit pouvoir en disposer conformément à ses désirs, sous réserve d’une protection légale, en cas de dépendance psychique.

« Se valoriser par l’activité »

Toute personne âgée dépendante doit être encouragée à conserver ses activités.

Développer des centres d’intérêts évite la sensation de dévalorisation et d’inutilité.

La participation volontaire à des réalisations diversifiées doit être favorisée.

« Libertés de croyance »

Toute personne âgée dépendante doit pouvoir participer aux activités religieuses ou philosophiques de son choix.

« Préserver l’autonomie et prévenir »

La prévention de la dépendance est une nécessité pour l’individu qui vieillit.

Les moyens de prévention doivent faire l’objet d’une formation claire et objective.

« Le droit aux soins »

Toute personne âgée dépendante doit avoir, comme tout autre, accès aux soins qui lui sont utiles. Aucune personne âgée ne doit être considérée comme un objet passif de soins, que ce soit au domicile, en institution ou à l’hôpital.

Les soins s’appliquent à améliorer la qualité de vie en soulageant la douleur, à maintenir la lucidité et le confort du malade, en réaménageant espoirs et projets.

« Des intervenants qualifies »

Les soins que requiert une personne âgée dépendante doivent être dispensés par les intervenants formés, en nombre suffisant.

Une formation spécifique en gérontologie doit être dispensée à tous ceux qui ont une activité professionnelle qui concerne les personnes âgées.

Ces intervenants doivent bénéficier d’une analyse des attitudes, des pratiques et d’un soutien psychologique.

« Finir sa vie dans le respect »

La personne âgée doit pouvoir terminer sa vie naturellement, entourée de ses proches, dans le respect de ses convictions et en tenant compte de ses avis.

Que la mort ait lieu au domicile, à l’hôpital ou en institution, le personnel doit être formé aux aspects techniques et relationnels de l’accompagnement des personnes âgées et de leur famille avant et après le décès.

« Être informe pour ne pas être exclu »

L’ensemble de la population doit être informé des difficultés qu’éprouvent les personnes âgées dépendantes.

L’ignorance aboutit trop souvent à l’exclusion qui ne prend pas en compte les capacités restantes ni les désirs de la personne.

L’exclusion peut résulter aussi bien d’une surprotection infantilisante que d’un rejet ou d’un refus de la réponse aux besoins.